Il a sorti le grand jeu ! Devant sa famille et un public qui ne demandait qu’à être charmé, Novak Djokovic a battu Marton Fuscovics 6-2 6-3 dans un huitième de finale qui pouvait être celui de tous les dangers. Cette première victoire de l’année sur terre battue, acquise avec un réel panache et sans concéder la moindre balle de break, en appellera d’autres. C’est une certitude.
Et peut-être déjà ce jeudi face à Matteo Arnaldi, qui l’a battu le mois dernier à Madrid. « Si je joue dans le même registre que devant Fucsovics, je peux battre n’importe quel adversaire, avoue Novak Djokovic. Mon service et mon coup droit ont fonctionné à merveille. » Son revers aussi, notamment celui armé le long de la ligne pour conclure le premier set.
Ce jeudi, le jour de ses 38 ans, Novak Djokovic sait qu’il devra serrer encore plus son jeu face à Matteo Arnaldi. A Madrid, le joueur de San Remo l’avait battu 6-3 6-4 à la faveur d’une performance XXL. A Genève, il a éliminé successivement Hugo Gaston et Fabian Marozsan pour retrouver Novak Djokovic. Tapi dans l’ombre de Jannik Sinner et de Lorenzo Musetti, Matte Arnaldi personnifie lui aussi la richesse de ce tennis italien qui ne cesse de sortir des joueurs de tout premier plan. Novak Djokovic le sait et il mesure pleinement le péril qui le guette.