Quel formidable ambassadeur pour le Gonet Geneva Open. Après 2021 et 2022, le Norvégien Casper Ruud a soulevé pour la troisième fois le trophée du tournoi genevois. Et quelle journée ! Deux matches en quelques heures seulement. En raison de la pluie hier soir, sa demi-finale avait été déplacée à 10h30 ce samedi matin. Face au jeune Flavio Cobolli, tout d’abord, le Norvégien de 25 ans a sauvé une balle de match avant de se hisser en finale du Gonet Geneva Open, 1-6 6-1 7-6 (4) en près de deux heures de jeu.
On aurait pu penser que Casper Ruud aurait préféré se préserver un peu pour sa quinzaine parisienne. Que nenni. Le septième joueur mondial s’est battu comme un lion pour accéder à la finale de «son» tournoi et tenter ainsi de décrocher un troisième trophée.
Quelques heures à peine après sa victoire sur le jeune Italien, il était temps de retrouver l’ocre du central genevois. Il y retrouvait alors Tomáš Macháč, étoile montante du tennis tchèque, qui a démontré cette semaine qu’il avait toutes les armes nécessaires pour défier son adversaire du jour. Après tout, le Tchèque de 23 ans est bien venu à bout vendredi après-midi du N°1 mondial Novak Djokovic… Et il bénéficiait en outre, par rapport à son rival norvégien, de nombreuses heures de repos supplémentaires !
Les finalistes du jour ont proposé un excellent spectacle pour clore en beauté cette semaine genevoise. Rapidement breaké dans le premier set, Casper Ruud a volé le service du Tchèque alors qu’il servait pour le gain de la première manche, puis une seconde fois pour prendre l’avantage 7-5 après une heure de jeu. Galvanisé par ce premier pas dans la bonne direction, le désormais triple vainqueur du Gonet Geneva Open a ensuite breaké d’entrée Tomáš Macháč. Casper Ruud a ensuite fait parler son expérience pour garder la main sur un match quasi parfaitement maîtrisé et s’imposer finalement 7-5 6-3.
«Je crois que je l’ai déjà dit par le passé, confia le Norvégien après sa victoire, mais Genève me rappelle beaucoup ma patrie, entre les montagnes et le lac notamment. Les gens sont adorables, et je me sens toujours très bien ici où, d’ailleurs, les conditions semblent me convenir parfaitement (sourire). Je suis vraiment heureux de ce nouveau titre, c’est aussi une excellente manière de me mettre en jambes pour Roland-Garros et la quinzaine qui m’attend.»