Pablo Cuevas : le livre n’est pas fermé

 

On peut avoir été 19e joueur mondial et avoir cueilli six titres sur le Circuit et devoir passer par la case des qualifications : tel est le sort réservé à Pablo Cuevas (ATP 104). 

Venu tôt à Genève, l’Uruguayen a passé le premier tour avec sa victoire 6-3 4-6 6-3 devant le Grison Jakub Paul (ATP 670), le vainqueur des préqualifications de Swiss Tennis, dans une rencontre qui avait été interrompue samedi. Pablo Cuevas jouera sa place dans le tableau principal ce lundi contre l’Italien Lorenzo Giustino (ATP 174). 

Opéré du genou en 2011, l’Uruguayen est resté éloigné des courts pendant deux ans avant de réussir un retour au premier plan qui témoigne d’une très grande force de caractère. A 35 ans, il croit être encore capable d’écrire de belles pages dans le beau livre de sa carrière. Pour sa première apparition au Parc des Eaux-Vives, il espère brouiller les cartes. 

Si Pablo Cuevas n’a pas encore fini le travail, Henri Laaksonen (ATP 139) a parfaitement livré la marchandise. Le Schaffhousois a su se jouer de la pluie pour assurer sa place dans le tableau principal à la faveur de ses succès sur deux gauchers, l’Allemand Cedrik-Marcel Stebe (ATP 134) et le Chilien Alejandro Tabilo (ATP 166). Il accède pour la première fois de sa carrière au tableau principal du Gonet Geneva Open. 

L’ancien sociétaire du TC Genève a donc signé un retour gagnant au Parc des Eaux-Vives six ans après sa défaite au deuxième tour des qualifications face à l’Américain Daniel Young. “Je n’ai pas pu jouer ce tournoi ces dernières années dans la mesure où j’étais à chaque fois en lice dans les qualifications de Roland-Garros. Le report d’une semaine des Internationaux de France a tout changé”, sourit le Schaffhousois qui restait sur une série noire de trois éliminations au premier tour dans les tournois Challengers avant le Gonet Geneva Open. “Je suis arrivé jeudi. Je me suis bien préparé, dit-il. Même si je n’étais pas loin de perdre lors de mon premier match, je suis content de mon niveau de jeu. J’ai su l’élever lorsque les circonstances l’ont exigé.”